Coldfusion n’est pas mort
Saviez-vous que des entreprises développent encore des sites internet en Coldfusion (CFM) ? Voici un exemple concret qui montre les limites de ce type de langage.Une de mes connaissances vient de me présenter le site internet d’une organisation dont il a la charge. Design agréable, navigation claire, … et puis tout à coup, je vois l’extension des pages : « *.cfm ». Du Coldfusion de chez Macromédia, euh Adobe. Mon voisin ne comprend pas ma réaction. Il doit certainement se dire : « encore un truc de technicien ! ». Il n’a pas tord, mais je tente quand même de lui expliquer.
Tout d’abord, les hébergeurs proposent des abonnements en fonction des langages. Le Coldfusion est un langage propriétaire. Il exige donc une licence payante. De plus, il est très peu utilisé. Résultat : les hébergements pour ce type de sites sont rares et très chers (Problème n°1).
De plus, si pour une raison ou une autre, il change de prestataire, il va avoir du mal à trouver une agence qui maîtrise ce langage. Il risque donc de devoir refaire le site (Problème n°2).
Enfin, Macromédia a été racheté par Adobe, l’éditeur des logiciels Photoshop et Illustrator. Ce dernier est plus dans l’univers du graphisme que du développement informatique. Il y a donc de fortes chances qu’il décide d’abandonner ce langage, qui est de moins en moins utilisé, au profit de l’ASP et du PHP qui dominent le marché. Il part donc avec une technologie du passé et non d’avenir. (Problème n°3).
Et là, il s’est rendu compte qu’il aurait peut-être dû se renseigner avant …
Un billet sur comment s’y retrouver parmi tous les langages
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