L’opération d’H&M fait la une
C’est aujourd’hui que H&M lance sa grande opération marketing avec la styliste Stella McCartney. Autant dire que c’est déjà un succès, tout du moins sur le plan médiatique. Tous les journaux en parlent, et vont même jusqu’à le décrypter comme un cas d’école : le meilleure exemple de masstige.La RTBF a diffusé ce matin un reportage très intéressant sur cette opération. Le journaliste a resitué les avantages pour chacun des deux acteurs : la marque de grande distribution et le créateur. Il explique notamment que H&M, face à la concurrence croissante de produits textiles de moyenne qualité dans les grandes surfaces, souhaite se positionner sur un marché de moyen – haut gamme. Pour cela, elle doit à la fois proposer des produits à plus forte valeur ajoutée, mais également se donner une image de marque de qualité. Pari gagné à mon sens.
Dans le même reportage, on apprend que le choix de Stella McCartney est en partie motivé par la baisse des ventes de la chaîne en Grande Bretagne. En jouant la carte « english », la marque de distribution suédoise espère voir ses ventes remonter dans les prochains jours et attirer de nouvelles clientes.
Enfin, le journaliste conclue sur les risques pour le créateur. Il revient sur les réactions de Lagarfeld qui a accusé H&M d’avoir raté quelques modèles. N’est-ce pas là une vraie réaction de communicant ? En effet, en déclarant que les produits ne sont pas vraiment ceux qu’il a créés, il jette un doute qui laisse entendre que c’est bien sa touche mais pas sa qualité. De toute façon, on ne pourra jamais avoir la qualité de ses produits à un tel prix.
C’est quand même beau, un concept marketing qui fonctionne aussi bien !
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