L’indice carbone prend place sur les packagings Casino

indice carbone sur les packagings de casino Après les magasins Leclerc, le groupe Casino lance son étiquetage responsable avec l’apparition d’un indice carbone sur quelques produits vendus sous sa marque distributeur. Cet indice exprimé en CO2 pour 100g de produit fini, indique la quantité de gaz à effet de serre émise par un produit tout au long de son cycle de vie, jusque chez le consommateur.

La démarche est très complète, puisqu’elle comprend un logo sur le devant du produit, un complément d’information au dos de celui-ci, ainsi qu’un message sur le recyclage et un tag mobile, plus un site internet pour en apprendre d’avantage sur l’indice carbone.

Cependant une question reste aujourd’hui sans véritable réponse :

  • Est-ce que le consommateur, c’est-à-dire vous et moi, va arriver à décrypter cet indice pour comparer au mieux des produits entre eux ? J’en doute.
  • Suis-je aujourd’hui capable de déterminer si 250g de Co2 est énorme ou pas pour du pain ? La réponse est non.
  • Est-il plus pertinent d’acheter un produit sans additif chimique avec un indice Co2 plus élevé qu’un produit moins naturel ? Je le pense et pour autant.

Pour exemple, Casino cite le cas suivant, dans son communiqué de presse : pour une boite de conserve de produit identique, on peut trouver les trois indices suivants pour trois qualités différentes :

  • 225g de CO2 origine France avec transport par camion uniquement
  • 235g de CO2 origine Inde avec transport par bateau et camion
  • 305g de CO2 origine Europe (Ukraine) avec transport par camion uniquement

Et au final, lequel allez-vous acheter ?

Je me rends compte que je suis bien incapable pour le moment de décrypter cet indice, et pourtant je suis motivé. Et en même temps, j’ai peur que rapidement on assimile cet indice à un gage de qualité nutritionnelle. Alors qu’il n’en est rien. Et là, on doit s’interroger sur qui va nous sensibiliser, nous former, nous apprendre à décrypter tous ces éléments et à avoir le recul nécessaire pour ne pas tout mélanger.

Si je salue et approuve à 100% cette initiative, je pense néanmoins qu’elle devrait s’élargir à la qualité des ingrédients utilisés, à la consommation d’eau, à l’usage de produits chimiques, … au cours de la fabrication du produit. Pour donner une vision plus exhaustive de la qualité et de l’impact du produit. Cet dynamique vers plus de transparence doit nous amener à repenser notre marketing (de la conception du produit à son emballage). Jusqu’à présent on dissimule les informations liées au produit. Aujourd’hui, on commence à les mettre en avant. Cela va changer notre conception du packaging.

Vos réactions

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    Un très bel exemple de Marketing Vert. Mais quelles sont les motivations des distributeurs derrière cette étiquetage : se forger une image de protecteur environnemental. Cette démarche, dans la lignée de l’arrêt de distribution de sacs en plastiques, ne sert qu’à augmenter la rentabilité de ces sociétés.

  2. ---

    Il y a d’une part l’image, mais aussi des obligations légales. En 2011, l’affichage de l’impact Co2 sera obligatoire. Il peut ensuite y avoir une volonté responsable de la société. Mais en effet cette volonté n’est jamais contraire à celle du chiffre d’affaires. Notre rôle de consommateur est ensuite de savoir privilégier les entreprises qui partagent ou qui utilisent la philosophie qui nous correspond le mieux.

  3. ---

    Mes félicitations aux génies de la com’ qui ont choisi le vert pour l’indice qui a le plus grand impact sur l’environnement !

  4. […] déjà les eco-labels et autres pictos liés au recyclage. Nous pouvons aujourd’hui compter sur les indices carbones et les indicateurs DD, comme celui proposé depuis peu par la Caisse d’Epargne pour évaluer […]

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    camarade sensibilisé à la cause du changement climatique, le choix est simple; parmis les produits proposé celui qui offre l’emprunte carbone la plus faible est le produit à acheter. car ce qui importe c’est la pollution évitée; peu importe quels ont été le moyen des transport et l’origine du transport, le poids carbone fait office de référent si on prend en compte toute les étapes de la production, à produit équivalent , le produit offrant le poids Co2 le plus faible est le plus écologique, puisque ce qui incombe c’est la pollution évitée. CQFD

  6. ---

    Rien d’autre que de l’écolo marketing en barre et puis rendre ca obligatoire ca sera un étiqutage parmis d’autre pour attrapper les gogols consommateurs croyant en l’apocalypse climatique embrigadé par cette propagande Soviétique à la con qui considère le co² comme une pollution y’en à marre à la fin !!

    Vivement la fin de la psychose du réchauffement planétaire !!
    Claude Allègre à raison ont est en plein délire et ca devient n’importe quoi !!!

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