Le temps moyen de lecture d’une page influe sur le plan média internet

Cela va certainement vous paraître logique, mais aujourd’hui, nous avons des éléments chiffrés pour démontrer que plus le contenu d’une page internet est qualitatif, plus l’internaute reste sur la page et plus votre publicité est visible.

C’est en effet le message de fond qui ressort d’une étude menée par le Syndicat National de la Publicité Télévisée (SNPTV). L’étude met en avant trois indicateurs à prendre en compte dans la mesure de la visibilité d’une publicité online :

  • le pourcentage d’impressions vues,
  • la durée de consultation des pages avec publicité,
  • et la durée de visibilité publicitaire.

Ainsi sur un site d’information, 73% des impressions servies ont été vues. Le temps moyen de lecture d’une page est de 33 secondes et la durée de visibilité d’une publicité est d’au moins 15 secondes.

Pour ma part, les enseignements que je retire de cette annonce sont :

  • 1°/ Il ne faut limiter son plan média à des indicateurs tels que le taux de clics ou le nombre d’impressions. Il est primordial de choisir les supports sur lesquels vous communiquerez en analysant le temps moyen de lecture d’une page.
  • 2°/ Il faut prendre en compte la qualité du contenu du site dans votre plan média. En effet, plus le site est qualitatif et plus l’internaute va regarder la page et les éléments qui l’entourent.
  • 3°/ Il faut penser à adapter sa création (animation) à la durée moyenne de visibilité d’une publicité. Il n’est pas utile de faire des animations à rallonge si au final, elle est plus longue que la durée moyenne de la visibilité publicitaire.

Vos réactions

  1. ---

    Pour le point 3, j’aurais même tendance à dire qu’avant de penser “animation”, il faut penser “message” et pour la partie création penser en visibilité (différentiation ou adaptation*) dans le ou les sites destinataires.

    * sur le sujet de l’adaptation, il faut faire attention que les visiteurs ne se sentent pas trompés en se retrouvant ailleurs après avoir cliqué sur un lien qu’ils pensaient être dans le site visité. Mais cela dit, sur un volume important de clics “involontaires”, on peut s’y retrouver.

  2. […] soit plus de 916 heures perdues inutilement (33 secondes le temps de lecture d’un e-mail) […]

  3. […] pour lire un article (2 minutes selon certains, une minute selon d’autres ou encore trente secondes…) […]

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