Le succès mitigé de Twitter

Voici bien le premier résultat d’enquête qui contre-balance tous les discours que l’on peut lire et entendre concernant Twitter. Le cabinet d’études Nielsen Online vient en effet d’évaluer que près de 60% des inscrits sur Twitter ne se reconnectaient pas dans le mois suivant leur inscription. Ce qui signifie que seulement 40% des inscrits utilisent en partie ou pleinement ce nouveau service.

Cela relativise donc tous les discours très optimistes que l’on peut lire d’habitude. Je pense également que cette étude met en avant la complexité du concept de Twitter. Car il faut bien l’avouer, on est toujours en train de chercher le véritable usage de ce support, qui ne répond, à la base, à aucun besoin.

Vous l’aurez compris, je ne suis pas très fan de ce nouveau mode de diffusion de l’information. D’où mon intérêt pour cette statistique !

Vos réactions

  1. ---

    Je dois avouer être resté dubitatif quant à l’intérêt de ce vecteur de communication jusqu’à il y a peu.

    Ce qui m’a fait sauter le pas a été la possibilité de suivre certaines personnes que j’apprécie particulièrement mais je n’ai encore jamais “twitté” et n’en éprouve pas vraiment le besoin.

  2. ---

    Twitter a un très bel avenir parce que contrairement à ce qui est énoncé ici, c’est d’une simplicité désarmante. Ma première réaction en a été une de rejet total devant ce concept qui m’apparaissait d’aucun intérêt. Comme ces gens du 60%, j’ai délaissé twitter pendant des mois. Puis, il y a eu un truc, je ne saurais dire quoi exactement et je me suis retrouvée à suivre pleins de gens. Parce que c’est d’abord ça Twitter, un répertoire de gens. Le premier vrai annuaire web. Ensuite sont venus les outils de gestion de twitter qui transforme l’expérience. D’abord Tweetdeck, maintenant Nambu. Maintenant, d’un coup d’oeil je sais ce que mes “influenceurs” font/pensent/partagent. Je séparent les fils les plus intéressant. Je sais ce qui se passe maintenant dans les sujets qui m’intéressent. En contrepartie, je partage moi aussi mes coups de coeur et je donne à ma communauté la chance de me connaître mieux.

    Twitter existe grâce à une blogosphère en santé, dans un espace différent des réseaux sociaux comme Facebook qui se sont axés sur un lien acquis – on choisit ses amis, on décide qui nous regarde. Twitter, c’est une vitrine – on choisit qui l’on regarde, on s’exhibe au regard de tous.

    Twitter va rester car de nouvelles applications vont se construire sur ce réseau. La clef ici c’est justement la simplicité, Twitter c’est de la matière à construction.

    Twitter va rester car ceux qui l’utilisent aiment trop ça et ils vont évangéliser. Comme je fais maintenant :o)

    Twitter va rester car il n’est qu’à ses débuts et déjà, le 40% qui l’adopte est considérable. On ne peut pas parler d’un échec, quand même.

    Le 60% va revenir, quand il va comprendre que Twitter n’est pas un outil pour gérer ses relations/amitiés – comme facebook – mais un outil pour rester à jour, découvrir des gens et trouver des liens pertinents.

  3. ---

    merci pour ce commentaire Marie-Louise, mais la question qui reste en suspend est : quel pourcentage de gens utilisent twitter comme tu le décris parmi les 40% ?
    Je suis heureux de voir que twitter apportent une certaine satisfaction à des personnes. Toutefois, je pense juste qu’il faut relativiser ce soit-disant “succès”. Pour rappel, “second life” avait été annoncé comme une révolution. Et aujourd’hui ? Facebook a été annoncé comme le support web de demain par ceux qui l’ont abandonné pour aller chez Twitter. Et demain ?

  4. ---

    Je suis un peu dans le même cas que Marie-Louise Gariépy, j’avais pas vraiment trouvé d’utilité pour twitter, je l’avais donc laissé pendant pratiquement 5 mois. Puis j’ai retenté l’aventure avec une attente, faire de la veille. Je suis désormais comblé par cet outil! c’est à la fois un canal de discutions en direct, un agrégateur de flux (bawi la plupart des bloggeurs postent un tweet quand ils postent un article. J’ai moi même pas mal de découverte à partager et je peux donc diffuser de l’information, faire connaître des blogs…
    C’est devenu un outil sur lequel je me connecte pratiquement en permanence! en clair un outil indispensable, d’un point de vue professionnel également.

  5. […] Twitter fait beaucoup parler, en bien certes, mais pas que. J’y reviendrai bientôt […]

  6. ---

    Je partage l’optimiste des convaincus. Twitter ne répond à aucun besoin mais va permettre d’inventer des usages. Pour ma part je lance un groupe de soutien moral pour l’arrêt du tabac @unairneuf : rien que ce genre d’applications a du sens, le petit coup de pouce au moment où il faut.

    Une des raisons de l’abandon apparent peut venir du fait qu’un même utilisateur peut vouloir protéger certains noms, histoire juste d’éviter les confusions plus tard. J’ai plusieurs comptes Twitter inactifs, qui le resteront a priori.

  7. ---

    “Facebook a été annoncé comme le support web de demain par ceux qui l’ont abandonné pour aller chez Twitter”
    A mon sens, ça c’est une erreur d’analyse.
    Ceux qui utilisent twitter n’ont sans doute pas abandonné Facebook… les outils communautaires se multiplient, mais pas nécessairement en entrant en concurrence les uns avec les autres !
    On peut parfaitement avoir un blog, un compte facebook et un compte twitter, mélanger facilement les flux des différents comptes (rss mon ami)…
    Bref, je ne comprends pas l’idée d’opposer ces système pour chercher LE gagnant : ils se complètent plutôt, et chaque support n’abrite pas le même type d’information.

    Et pour revenir sur cette étude et la lecture ouvertement partisane que tu en fais, je rappelle tout de même qu’outre le temps d’adoption déjà souligné (beaucoup de gens reviennent après plusieurs mois d’inactivité), un second biais est que Nielsen n’a pris en compte que les connexions sur le site… alors qu’il existe désormais de nombreux outils pour alimenter twitter directement, sans passer par le site internet.
    Ne serait-ce que par le flux d’un blog, par exemple…

  8. ---

    héhé… bien sur que ces stats te réjouisse 😉 Tu es trop vieux pour comprendre (joke).
    Bon comme tu le sais, j’ai longtemps moi aussi cherché à savoir à quoi pouvez servir Twitter ! Acte 1 : la veille. Acte 2 : contrairement à dire ce que l’on est en train de faire : pipi, café… (ce qui est indiqué sur la page d’acceuil en résumé), publier des infos que l’on ne conserverait peut-être pas dans un service de Bookmark mais que l’on découvre par sérenpidité… (et aussi les bookmarks) Acte 3 : le mauvais côté de la chose, l’immédiateté qui offre cependant un avantage lorsque l’on a une question à poser :-) Acte 4 : la création de flux d’information spécifique, comme l’expérience que je tente avec @tweetennord le flux des gens du Nord :-) où tout le monde peut devenir acteur ! Acte 5 : au niveau marketing les tendances Acte 6 : au niveau promotionnel, par des offres en ligne basées sur le re-tweet (donc du buzz). Acte 7 : des nouveaux usages à créer Acte 8 y être présent n’est pas une obligation (j’vais encore en faire bondir certain 😉 Acte 9 : pour assurer une présence sur Internet Acte 10 : car il fait partie d’une chaine de communication… J’alimente par Twitter mon friendfeed et mon Facebook… Acte 11… Non, je m’étais dit que j’arrêtais à 10.

    Sinon, c’est vrai, on ne sait toujous pas quoi faire de Twitter ! On cherche !

  9. ---

    Tiens, je vais Twitter ton billet :-)

  10. ---

    Twitter est effectivement un outil complètement déroutant. Je l’utilise depuis quelques jours, pour publier des liens vers les articles de mon blog, mais n’ai pas encore trouvé comment engager la discussion, comme on dit. En fait, j’ai l’impression que sur Twitter, il y a des sujets qui intéressent beaucoup de gens (politiques ou techniques), et d’autres qui laissent complètement indifférent.

  11. ---

    à bientôt sur twitter alors ?…

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