L’Ademe fournit de nouveaux indicateurs sur l’impact environnemental des TIC

Depuis longtemps, on sait que l’informatique est très énergivore. Avec le développement d’internet et des nouveaux équipements (mobiles, tablettes, …), les spécialistes prévoient un doublement de la consommation énergétique entre 2005 et 2020. L’Ademe publie ces jours un rapport sur le sujet et quelques conseils à mettre en pratique.

Le résumé des bonnes pratiques émises par l’Ademe :

  • Faire durer autant que possible la durée de vie des équipements.
  • Éviter d’imprimer systématiquement chaque document, quelle que soit sa nature.
  • Optimiser ses recherches sur Internet.
  • Rationaliser le nombre de destinataires des courriels.
  • Nettoyer régulièrement sa messagerie électronique.
  • A l’achat, choisir de préférence un ordinateur certifié par l’écolabel européen ou Energy Star.
  • Être attentif à la fin de vie de son ordinateur, considéré comme un déchet électronique : le dépôt en déchèterie ou le retour en magasin sont deux options possibles.
  • Éviter de distribuer systématiquement des clés USB de type publicitaire.


Quelques chiffres plus détaillés :

  • Un employé français envoie en moyenne 33 emails par jour et en reçoit 58. Chaque email pèse en moyenne 1 Mo. Si on évite de mettre en copie à chaque fois, au moins 1 collègue, on peut diminuer de 10% la consommation énergétique (soit sur 1 an à un aller-retour Paris /New-York).
  • Si on diminue de 10% l’impression des emails dans une entreprise de 100 personnes, on économise l’équivalent de 5 aller-retours Paris/New-York.
  • Ne pas conserver les emails et les pièces jointes sur un serveur pour limiter l’impact environnemental du stockage.
  • Réduire de 10% l’envoi d’emails avec des pièces jointes de 10Mo dans une entreprise de 100 personnes équivaut à 8 aller-retours Paris/New-York.
  • Si vous tapez directement l’adresse d’un site dans la barre de recherche du navigateur au lieu de passer par un moteur type Google et si vos recherches sont plus précises, afin de limiter le nombre de pages consultées, l’économie en CO2 par an et par internaute équivaut à 40km en voiture.
  • Si on conserve son matériel informatique plus longtemps (en passant de 4 à 7 ans), on réduit également l’impact de nos recherches sur internet.
  • Au delà d’une lecture de 2 à 3 minutes d’un document sur un ordinateur, l’impression papier en noir et blanc (recto/verso) est plus intéressante au niveau environnemental.
  • Une impression en noir et blanc, recto/verso avec 2 pages par face réduit par 3 l’empreinte carbone d’une impression.
  • Les matériaux composant la coque d’une clé USB influe que légèrement sur l’empreinte carbone de cette dernière. La coque bambou n’est donc pas un argument valable.

Vos réactions

  1. ---

    Il est intéressant de voir qu’il n’y a pas de gagnant entre le papier et l’électronique, et que tout dépend de l’usage ainsi que de la durée de conservation que l’on souhaite faire avec les documents.

  2. ---

    C’est l’ADEME qui a élaboré la méthode de mesure du Carbone il me semble …

    Specialement élaboré pour évaluer les émissions de Gaz à effet de serre (GES) dues aux activités d’une administration. En pratique, ca consiste à determiner chaque flux physiques concernant la structure étudiée : Les flux de personnes,Les flux de marchandises, Les flux d’énergie,etc…

    Comme le dit Carbone11, la comparaison est trés interressante, et laisse penser à une toute autre manière de travailler.

Laissez un commentaire