La presse papier fait de moins en moins de journalisme
C’est en effet l’idée qui ressort des résultats d’une étude menée par l’université de Cardiff, et qui sont relayés sur le site l’observatoire des médias. Cette enquête met en évidence que parmi certains titres de la presse papier anglophone, seulement 12% des articles publiés sont le fruit d’un véritable travail journalistique. Le reste des papiers sont en réalité des contenus achetés auprès d’agences de presse, des copies de dépêches ou de communiqués de presse. La raison qui semble expliquer ce faible pourcentage de travaux originaux est le manque de temps.
Face à l’explosion de l’information sur le web, et le boom de la presse gratuite, on se rend vite compte que le potentiel de la presse payante réside finalement dans son pouvoir à produire une information neutre et inédite. Alors, au moment où les rédactions réduisent leurs effectifs, il faudrait peut-être envisager le mécanisme inverse : plus de journalistes pour des articles plus poussés et inédits question d’inciter le lecteur a acheté le quotidien.
Large débat en soit qui commence à être repris un peu partout sur le web.