Et si l’avenir était dans les odeurs
Après le son, l’image et le multimédia, la révolution marketing sera certainement olfactive. De plus en plus d’entreprises s’intéressent au pouvoir des odeurs. Qui peut résister à l’odeur du pain chaud en passant devant une boulangerie ?Dans un premier temps, les odeurs étaient contrôlées dans des lieux clos : magasins, gares, musées, … Maintenant, les projets s’extériorisent. Lors du dernier festival de Cannes, une marque de voitures a organisé une opération de promotion autour de la diffusion d’odeurs de champagne dans les rues. Des constructeurs d’automobiles s’intéressent aux odeurs des pots d’échappement et les loueurs de véhicules publicitaires proposent désormais des voitures qui diffusent des odeurs.
Cette diversification des applications laisse présager un succès grandissant de cette forme de marketing.Le marketing olfactif a beaucoup de potentiel car il fait appel à un de nos sens et donc à des réactions que l’on ne contrôlent pas intégralement. En effet, notre cerveau interprète les odeurs selon nos références et nous retransmet une impression. Une mauvaise odeur nous dégoute immédiatement. Inversement, une odeur agréable attire notre attention. Nous ne pouvons pas contrôler notre première impression quand on sent des odeurs.Par exemple, comme beaucoup d’hommes je trouve l’odeur des parfumeries type Marionnaud, Sephora trop chargée. L’odeur d’ambiance est trop dense pour avoir un sentiment de bien-être.
Cela signifie encore que les abus tuent les effets de ce marketing olfactif. Il ne faudra pas créer des odeurs trop décalées de leur environnement car les gens les considéreront comme des pollutions olfactives. De même, il ne faudra pas multiplier les odeurs en fonction des lieux et pièces car à force les consommateurs ne seront plus capables de s’y retrouver.
Vos réactions
Laissez un commentaire