La boite à idées, preuve d’une faiblesse

La boite à idées est souvent la solution miracle quand rien ne va plus. Présentée sous la forme d’une urne placée à côté de la machine à café, accompagnée d’un crayon et de papiers, elle est censée favoriser le lien entre une direction et son personnel. Les bonnes idées remontent, et on se dit que la communication renait. Mais, en réalité, cette boite à idées cache une profonde carence de communication.

Ecrire peut-être un frein

Avant toute chose, il faut lister les freins intrinsèques à la boite à idées. Pour participer à cette démarche de transmission d’infos, il faut rédiger une note. Et cela exige deux conditions essentielles :
1°/ Etre à l’aise à l’écrit. Beaucoup de personnes se refusent à écrire une suggestion ou une remarque car ils sont bloqués par l’écrit. La peur de la faute et le manque de vocabulaire peuvent les démotiver.
2°/ Prendre le temps d’écrire. Nous avons tous des idées, mais entre les dire et les mettre en forme sur un papier, il existe une certaine différence. On oublie souvent de les écrire par manque de temps. On repousse à plus tard et au final, l’idée n’est jamais transmise.
Cela montre bien que la nature même de cette démarche limite le nombre d’idées.

De la non-communication

De plus, si on est obligé d’inviter les gens à déposer leurs idées dans une urne, c’est généralement parce que l’on n’a pas su les écouter avant. Le moyen le plus naturel pour communiquer reste la parole. Or, si personne ne se parle, c’est bien la preuve que les gens ne se sentent pas concernés par une situation ou qu’ils ne sont pas à l’aise pour aborder le sujet en direct. Ainsi, ce que l’on avance comme un moyen pour communiquer se révèle être une non-communication. Quand l’échange est quasi-nul, il faut lui redonner vie et non le remplacer par un relais froid et distant ( la boite à idées ).

Développer les rencontres

Dans une telle situation, il est préférable de mettre en place des réunions informelles d’échanges ou des moments de travail créatif plutôt que des relais. La R.A.T.P a, par exemple, mis en place des réunions d’information et d’échange mensuelles pour développer le sentiment d’appartenance à l’entreprise et pour créer une communication entre les personnes. Les machines à cafés jouent également un rôle d’intermédiaire où les discussions informelles donnent souvent des idées, des suggestions fort utiles.
Billet sur l’importance des petites idées

Vos réactions

  1. ---

    Bonjour,

    Comment dire cela avec un peu d\’humour?
    J\’ai une expérience de 3 ans dans le secteur du chômage et j\’ai vu et entendu des choses trés intéressantes au sujet de la non culture du monde du travail.
    Un exemple pris au hasard : 1er RDV à l\’ANPE, j\’explique au conseiller que j\’ai une expérience de CPI , formation MSG, je parle un peu informatique, il me répond d\’entrée : \” vous n\’y connaissez rien en informatique\”.Et oui, parce que dans le ROME, il est écrit qu\’un informaticien c\’est ça : -formation, -expérience, etc…
    A l\’APEC, je vois que j\’ai affaire à une spécialiste RH et non à une spécialiste informatique.

    Pour la boîte à idées, j\’ai plusieurs suggestions :
    – une trés dure : privatiser une grande partie de l\’ANPE afin de vraiment faire chercher du travil aus conseillers.Dans les cahiers des charges, c\’est explicitement écrit qu\’ils sont là pour chercher et de préférence trouver.
    – établir une passerelle de formation entre les spécialistes RH et les professionnels des métiers opérationnels.
    – obliger les salariés de la fonction publique à accepter les travailleurs handicapés .Expliquer ce qu\’est le handicap.Faire appliquer la loi des 6%, car sa non application entraîne une amende prise bien sûr sur les deniers publics.
    – Faire des forums entre opérationnels ayant de l\’expérience et chomeurs.
    – Obliger les recruteurs à s\’ouvrir sur les autres.Ne pas se cantonner aux tests et aux diplômes.
    – Revenir à une véritable culture.
    – Abroger les faux remparts sociaux : l\’argent, l\’intelligence, le diplôme.
    – Accompagner véritablement le chomeur qui réintègre l\’entreprise.
    -Changer les mentalités des entreprises : un chômeur est un fénéant .
    – Qu\’un créateur d\’entreprise accompagne, soutient un chomeur qui veut monter sa boîte, en terme de recherche de partenaire et de réseau ( je prêche aussi pour ma paroisse)

  2. ---

    pour la boite a idée en entreprise est certe un moyen de trouver des idées quand rien ne va plus, mais hors du contexte il peux aider …

    sinon, je suis peut être hors sujet, mais je suis ingé en informatique et je suis autodidacte , tu peux me contacter en interne : marie931
    @+

  3. ---

    Je ne suis pas certaine que ce soit vrai. Si la boîte à idées remplace la communication entre l’hyérarchie et les employés, ce n’est pas terrible effectivement.

    En revanche si c’est lié à un système de gestion de la qualité, pour améliorer toujours la qualité de ses services, de ses produits, ça a son sens. Celui qui connaît mieux son job, son process et ses produits c’est celui qui le fait. C’est lui même qui est le plus en mesure de proposer des façons d’améliorer cela.

  4. ---

    C’est en effet l’opérateur qui connait le mieux son métier et ses outils. Toutefois, pour récolter ses remarques, ses idées, ses suggestions n’est-il pas plus efficace de le lui demander en direct, devant sa machine ou dans une réunion de travail que via une boite impersonnelle ? Moi, je pense que si.

  5. ---

    heu si les gens dans une entreprise doivent écrire pour discuter entre eux ben vive la communication.Cela veut dire qu’il y a un soucis dans cette société.

  6. ---

    La boîte à idées, je ne connaissais pas ce système mais c’est un idée sympathique… Mais bon, je n”en suis pas très convaincu mais je vais essayer…

  7. ---

    c ‘est une bonne idée en soit ,ca peut être une bouée de sauvetage quand on perd le contact ou que la concertation est rompu par les un sur leur pied d estale et les autres qui narrive pas à leur parler , car le contact rompu peut s avérer couter très cher à une entreprise , j en connais des situations que si on avait un peu discuter directement avec le petit personnel celà aurait eu comme concéquence d avoir comme dans un cas une poutre dans le chemin qui force les gens trop grand de devoir s abaisser avec tous les concéquences qui en découlent , une boite à idée est souvent le dernier la dernière chance de communiquer

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