Une réponse de Communication-sensible.com

Dans un précédent billet, je m’interrogeais sur la crise que traverse le site communication-sensible.com (ex-communication-crise.com). Son responsable, Didier Heiderich, m’a contacté dernièrement pour répondre à l’ensemble de mes interrogations. Voici donc sa réponse.Monsieur Meunier,

C’est avec plaisir que j’ai constaté votre intérêt pour la crise qui secoue CCC. J’ai noté un certain nombre d’interrogations et je vais tenter d’y répondre. La première concerne la faille juridique. Très simplement, tout en renouvelant les noms de domaines autour de CCC, nous avons omis de modifier le nom du propriétaire qui est resté celui d’une société dont j’étais le gérant et qui a disparue. Artefact a profité de cette faille pour obtenir le transfert.

Pour le reste. CCC est le fruit de contributeurs qui officient gracieusement dans l’esprit de partage du net et ceci sans but lucratif, comme vous-même le faites par l’intermédiaire de votre blog. Vous noterez qu’aucune offre de services apparaît sur notre site. La plupart de nos auteurs auraient largement la possibilité de s’exprimer via des supports payants bien plus prestigieux (Libé, Les Echos, Le Figaro, etc.). Malgré de multiples sollicitations, ils préfèrent régulièrement écrire dans nos colonnes.

Ce n’est pas le cas pour l’obscure société qui s’est appropriée non seulement le nom de domaine, mais également la notoriété de CCC et qui n’hésite pas à utiliser jusqu’à mon nom pour sa propre promotion comme vous pourrez aisément le constater. De plus, cette société n’hésite pas à recevoir les emails – souvent personnels – qui nous sont adressés sous xxxx@communication-crise.com.

Mais notre propos est d’avancer et de faire avancer le débat, bénévolement. Très occupés par ailleurs – nous sommes nombreux à préparer de nouveaux ouvrages – nous aurions pu décider d’abandonner purement et simplement CCC qui finalement n’est qu’un grain de sable dans l’histoire. Ceci dit, cette crise fut un aiguillon. Le repositionnement de CCC était à l’ordre du jour depuis presque 2 ans, mais faute de temps nous repoussions les échéances de mois en mois. Car les questions qui entourent la com de crise restent nombreuses : la première d’entre-elles concerne très directement le socle du sujet, à savoir : comment définir une crise aujourd’hui ?

Enfin, pour octobre nous préparons un numéro d’exception où des acteurs majeurs de la communication de crise, y compris les autorités, s’exprimeront. Mais je vous laisse la surprise.

Bien cordialement,

Didier Heiderich