La loi n’arrête pas les spams

En 2005, des initiatives ont été prises dans le cadre de la loi sur l’économie numérique pour limiter le nombre de courriers commerciaux non-sollicités, autrement appelés « spams ». Philippe Nieuwbourg, sur le site relationclient.net, revient sur les pratiques imposées par la loi et sur leurs impacts.Près de 60% des professionnels considèrent recevoir autant, voire plus, de spams qu’avant 2005. Comment expliquer un tel phénomène quand on sait qu’une loi a été votée pour réguler les pratiques de la prospection commerciale via messagerie électronique.

Deux principales raisons sont avancées par Philippe Nieuwbourg :

Premièrement, la loi n’est pas réellement appliquée par l’ensemble des entreprises. Si, les professionnels de l’emailing ont véritablement fait des efforts pour suivre les règles, les autres sociétés ne sont pas toujours au courant des droits et devoirs. Pour rappel, la loi sur l’économie numérique indique que l’on ne doit plus envoyer un email de prospection sans l’autorisation de l’internaute. Pour cela, ce dernier doit cocher une case (et non la décocher) où il reconnaît vouloir recevoir des emails.

D’autre part, la loi sur l’économie numérique a une portée nationale, alors que le fléau est mondial. Les spams concernent très souvent des produits de sociétés étrangères. Difficile dans ce cas de réguler, quoi que ce soit.

Alors, comment lutter contre de telles pratiques ?
Les fournisseurs d’accès des messageries mettent en place des filtres anti-spams qui bloquent selon leurs dires 50% des messages. Mais combien sont véritablement des spams ? Il devient de plus en plus courant qu’entre internautes on se rende compte que tel ou tel message ne soit jamais arrivé, parce que le filtre l’a bloqué pour une raison que l’on ignore.

Le problème du spam est donc loin d’être réglé.
Lire un précédent billet sur les spams

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