Mouaaaaaaaaaaais,, les attachés de presse …

Petit séisme dans le monde des RP depuis la diffusion d’une chronique sur les attachés de presse, dans l’émission de télévision « On n’est pas que des parents ». La chroniqueuse, Emmanuelle Uzan, qui publie sa chronique sur le blog de l’émission, s’est amusée à définir une attachée de presse comme une « potiche ». Autant dire que les réactions ne se sont pas faites attendre sur la toile. Un groupe de protestation s’est même constitué sur Facebook.

Que pensez de ce débat qui agite le web depuis quelques jours ? Personnellement, si je dois reconnaître qu’il m’est arrivé de croiser des attachés de presse qui répondaient parfaitement à ces critères, je sais pour en côtoyer très régulièrement, que cela n’est pas une généralité. Toutefois, je pense que cette chronique a le mérite de mettre les pieds dans le plat et de placer la profession face à un miroir. Voici l’image que parfois vous reflétez et la perception qu’a de vous une partie de la population. En tant que marketeurs et communicant, nous devons affronter le même genre de critiques : les costumes rayés, le look hyper branché, nous sommes des menteurs, nous dépensons inutilement de l’argent … Vous croyez que 99 Francs à donner une bonne image de la publicité et du marketing ? Non, mais il faut bien avouer que nous y avions tous vu des références à des choses vécues. Alors, si on veut que notre image change, on sait comment s’y prendre, non ?

Vos réactions

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    Personnellement, j’ai trouvé la chronique de cette journaliste assez haineuse et beaucoup trop caricaturale. D’autres l’ont fait avec beaucoup plus d’humour et de talent comme Odile Deray dans la cité de la Peur ou encore Elie Kakou.
    De toute façon, c’est une mini-polémique qui en dehors du cercle fermé des communicants ne doit pas intéresser grand monde !

  2. ---

    C’est juste un ramassis de clichés sexistes (oui, il existe des attachés de presse au masculin), et je ne vois pas comment le mot “pétasse” peut être pris avec humour.

    Ca se voulait drôle, c’est juste lamentable. Mais ne me faites pas rire avec le “miroir” : sa chronique ne reflète rien si ce n’est une image dépassée (elle a été elle-même attachée de presse).

    Maintenant si vous imaginez que c’est une dénonciation humoristique et utile…

  3. ---

    Je ne pense pas que ce soit une dénonciation. je pense juste que parfois il faut s’interroger sur pourquoi de tels clichés persistent ? Nous sommes des pros de la com. Nous devrions donc savoir comment faire évoluer ces perceptions, non ? C’est tout. Je crois en une communication responsable, qui facilite justement la distinction entre les pros et les amateurs.

  4. ---

    Je te rejoins Arnaud sur notre mission de communiquer pour les communicants. Cette image colle à la peau des attachés de presse depuis l’époque bling-bling des années 80 (et oui, notre cher Président n’a donc rien inventé). A nous de montrer que le métier a évolué, heureusement. Et souvent, le premier public a convaincre et en interne.

  5. ---

    En interne, en effet, car tout le monde pense maîtriser les lois de la communication au sein d’une entreprise. mais aussi vis à vis des journalistes. Pour en côtoyer beaucoup, ils n’ont pas tous une très bonne image des communicants et des attachés de presse. Ils veulent des gens qui répondent à leurs questions et à leurs demandes dans les temps. des personnes qui ne les harcèlent pas pour parler de choses inutiles, etc. Notre responsabilité passe aussi par là.

  6. ---

    un “PR veteran” vous rappelle que vers 1970, Aslan avait publié un dessin dans le magazine Lui : fille fort dévêtue juchée sur un tabouret de bar, coupe de champagne en main,… et une belle légende : attachée de fesse !
    rien n’a changé
    Pourquoi ? simplement parce que le métier de Relations Publiques et celui d’attaché de presse ne sont jamais auto-disciplinés, ont flirté avec la pub et le journalisme et la politique, ont joué avec la déontologie,…en un mot n’ont gagné aucun respect ni crédibilité.
    Qui osera relever le défi ?

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