Et si on pariait sur le phénomène des urls raccourcies
Vous avez certainement vu dans la presse et sur certains sites internet, des adresses internet raccourcies sous la forme : http://tinyurl.com/2qjdo3. Ces liens permettent en réalité de transformer l’adresse d’une page internet complexe en une adresse relativement courte. Ce service permet ainsi de limiter l’espace occupé par une url dans un texte et peut faciliter la mémorisation.
Le site qui est à l’origine de ce concept et qui demeure le leader incontesté est www.tinyurl.com. Mais entre temps, une multitude d’autres sites se sont développés (voir lien suivant). Et depuis peu, quelques marques commencent à s’intéresser de près à ce phénomène, dont notamment Smart, comme l’explique Ange Pozzo di Borgo. Sur la version belge de son site, le fabricant de voitures propose un service équivalent, qui correspond parfaitement au positionnement marketing de la marque.
Toutefois, ce type de services à ses limites comme tous les outils disponibles en ligne sur des sites tiers : ils peuvent disparaître du jour au lendemain. C’est la raison pour laquelle, je pense que de plus en plus de marques et d’entreprises vont s’intéresser à ce concept pour se l’approprier.
Les avantages seront de trois ordres :
- 1°/ L’entreprise ou la marque contrôlera l’intégralité de ces adresses web. Il suffira peut-être de créer un sous-domaine “tiny”, ou peut-être qu’une extension sera créée pour l’occasion. On pourra ainsi avoir des urls raccourcies de la forme : http://tiny.nomdelamarque.fr/code.
- 3°/ On pourra enfin imaginer des urls intemporelles, c’est à dire valides dans le temps. En effet, pour des raisons de référencement, ou de mises à jour, les urls des sites changent régulièrement. Des redirections sont mises en place pour les moteurs de recherche, mais elles sont rarement maintenues dans le temps. Si on considère les urls raccourcies comme permanentes, on pourra garantir que dans 10 ans le lien http://tiny.nomdelamarque.fr/referenceproduit sera toujours redirigé vers la page du produit concerné.
A mon avis, ces urls raccourcies serviront plus à la communication sur des supports tiers qu’au référencement à proprement parlé. De toute façon pour les risques de “duplicate content” (duplication de contenu), les moteurs de recherche ont créé une nouvelle balise pour indiquer la page source d’un contenu.
Tinyurl vs mobile tags
En réfléchissant à ce concept, je me suis également interrogé sur la comparaison possible entre les urls raccourcies et les mobile tags (les codes barres 2D pour téléphone portable). En effet, ces derniers servent, en autre, à transformer des liens internet complexes en code barre pour être scannés par des téléphones mobiles. Le scan d’une url renvoie le mobinaute vers la page concernée. Avec les urls raccourcies, plus besoin de mobile tags (pour cet usage) car l’url sera facile à taper dans son navigateur, et surtout elle sera visible et compréhensible de tous.Et vous, qu’en pensez-vous ? Croyez-vous en ce phénomène ?
Vos réactions
Laissez un commentaire