Le e-commerce réduirait les émissions de Co2
Une étude réalisée par Estia et Médiamétrie//NetRatings, pour le compte de la FEVAD met en avant que les commandes passées par internet dépenseraient quatre fois moins de gaz à effet de serre que des commandes traditionnelles.
L’étude compare en réalité les distances parcourues entre les deux derniers dépôts avant l’achat. Ainsi, on mesure la distance que parcourt un consommateur pour aller acheter son produit en magasin, par rapport à la distance parcourue par une commande internet entre son dernier dépôt et l’adresse de livraison.
L’information est en effet encourageante dans le débat sur la diminution des gaz à effet de serre. Mais pour autant, je trouve que le communiqué de presse de la FEVAD est un peu trop euphorique.
Il faudrait en effet s’interroger sur le temps passé sur internet pour chercher, comparer et acheter. Car le temps passé sur internet a un impact sur l’environnement. Ensuite, dans le processus d’achat, on doit également s’interroger sur le nombre d’allers-retours réalisé par l’internaute-consommateur en magasin pour voir le produit en situation. Il faudrait enfin étudier si cette réalité est vraiment exacte partout en France où si elle s’applique plus à des villes qu’à des campagnes.
En revanche, l’étude met en évidence deux points intéressants pour réduire les émissions en Co2 :
- Privilégier la livraison à domicile via un transporteur (plusieurs colis en même temps)
- Inciter les internautes à regrouper leurs achats pour limiter les frais de livraison. Cela peut prendre la forme soit d’un abonnement, soit d’une remise sur les frais de port en fonction de l’impact environnemental.
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